Photo : Pierre castonguay
J'ai des Atteintes du temps
Jusqu'à la moelle de l'os
Je scrute cette charpente friable
Et découvre des trésors
Les deuils de jadis sont sertis d'émeraudes
En filigrane des ivoires parcourus de fissures aux motifs fleuris
Lente végétation du temps sur la reptation des sols
Inclinaison
Sur le graphite pétrifié
L'oeil est un prisme d'où l'aisance
Éprise d'un sommeil dont elle sort à peine
Apprivoisée
Cueille la rosée des plantes des sou-bois
Au pourtour des paupières mi closes
L'oeil d'où se mirent les vitraux de Chartres
Et oscillent ceux de Cologne
L'oeil comme une incantation
De la force cachée de la lune
Voilà ce qui manquait à mon décor
Pour que tout s'éclaire à jamais
A partir des gouffres en des gestes verticaux
Dans l'éclatement
Des stalagmites sur les rêves anciens
En l'épousaille des arches d'un bouclier rocheux
Qui chantent les battements du sang
Sous la nappe phréatique
Sous les combles des antichambres
Des réseaux sous terrains
Qui suintent de parvis
Qui déboulent de salles
Qui déferlent de porches anciens
De portes cochères dans les étals
Des chevaux rubiconds
Comme des gallops pétrissant les étangs lacustres
Comme des rafales de vent qui font se pencher les herbes
Comme on révise un cheptal de mulets
Dans l'écho d'un concert de vieilles et de cornemuses
Annonçant étrangement, et a s'y méprendre
Un temps favorable
Par jour de pluie
Un temps aussi fécond qu'un crachin vous colle au visage
Un temps à faire des gerçures dans la terre
Un temps pour des récoltes de rêves
Alors qu'on attendait plus le temps
Like gallops kneading ponds lake
As wind gusts which bends the grass
As we are reviewing a herd of mules
In an echo of an old concert and bagpipes and medieval violas
Announcing strangely and be mistaken
A favorable time
Pierre
Time is Reaching Me
Inside the bone marrow
I scan this friable structure
And discover the treasures
The grief of the past are embedded emeralds
Filigree ivory traveled to crack floral motifs
Slow time vegetation on soil creep
Inclination
Petrified on graphite
The eye is a prism where the ease
Loving a sleep from which it has just emerged
Tamed
Collect the underwoods' plants dew
In the periphery of the eyelids half closed
The eye from which are mirrored the windows of Chartres
And oscillating those from Cologne
The eye as an incantation
From the hidden force of the moon
That's what was missing in my decor, my scenery
For the illumanating of everything forever
From the potholes in vertical movements
In the break
Stalagmites on the shore of old dreams
In the weddings arches of a rock shield
Who sing the beats of blood
Below the water table
Under the attic of antechambers
Networks under ground
Who transpire of squares
Who tumble Halls
Who swept porches of old
Door entrances in the stalls
Of rubicund horses
As we revise a herd of mules
In the echo of an old bagpipes and medieval violas concert
Announcing strangely and at the risk of being mistaken
A favorable time
Per day of rain
A fruitful time as a drizzle glue to the face
A time to make cracks in the ground
A time for harvest of dreams
While we weren't awaiting anymore time
Pierre
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