lundi 20 avril 2009
dimanche 19 avril 2009
Paysage imaginaire
Voici un autre extrait de la surface de la pierre. J'aime cette texture minérale et sablonneuse et ce micro-paysage dans lequel une vallée minérale fait face à des éboulis. C'est l'univers des fourmis et des insectes : un monde dans lequel quelques gouttes de pluie font office d'un torrent. Il y a ainsi dans notre univers, une infinité d'univers minuscules imbriqués les uns dans les autres.
Here is another excerpt from the surface of the stone. I love this mineral and sandy texture which forms a micro-landscape in a valley where mineral faces of boulders. It is the world of ants and insects: a world in which a few drops of rain act as a torrent. There is in our universe, an infinite universe of tiny micro-universes interwoven with each other.
Vue de ciel
D'autres fossiles
Voici un disque de crinoide vu de face puis une section de crinoide et enfin un petit crinoide avec sa tête émergeante (calice) qui l'apparente un peu à la forme d'un tétard puisque les détails du calice et de la tige sont inapparents. Les crinoïdes ou lys de mer sont des fossiles d'invertébrés. On découvre généralement des tiges isolées, plus rarement un calice ou une racine d'ancrage.
Here is a disc of crinoid face view then you can see a section of crinoid and a small crinoid with it's head emerging (calyx), but the details of the calyx and the stem are inapparents. The crinoids or sea lilies are fossils of invertebrates. Usually found on single stems, more rarely, a chalice or a root anchorage.
Voici un lien qui vous documentera :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crinoidea
Voici un lien vers le Dictionnaire Des Sciences de la Terre :
http://books.google.ca/books?id=bgFAR2Qp51sC&pg=PA141&lpg=PA141&dq=disques+de+fossile+en+forme+de+disque&source=bl&ots=tvkcC-eqUL&sig=zzkgNZYRSo4GqOvQjqVupImnO-g&hl=en&ei=kyfrSd-bGcqMtgex1qjTBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1#PPP1,M1
Voici la pierre qui contient ces trésors
A l'oil nu, me direz-vous, on ne voit rien. En effet, il faut une loupe. Pourtant dans cet univers apparemment sans histoire, se déploie un livre complet sur les origines de la vie sur Terre. Voilà pourquoi j'adore marcher dans ma petite presqu'île. Toute mon âme s'y retrouve sous forme fossilisée. C'est un lieu sacré pour moi. J'y suis en contact avec l'aventure de toute la Terre. Et pourtant je vous rappelle que nous sommes dans un environnement urbain...
To the naked eye, you might say, we see nothing. Indeed, we need a magnifying glass. Yet in a world seemingly without history, unfolds an entire book on the origins of life on Earth. That's why I love walking in my little peninsula. All my soul can be found in fossilized form. It is a sacred place for me. I am in contact with the adventure of the whole earth. And yet I remind you that we are in an urban environment ...
To the naked eye, you might say, we see nothing. Indeed, we need a magnifying glass. Yet in a world seemingly without history, unfolds an entire book on the origins of life on Earth. That's why I love walking in my little peninsula. All my soul can be found in fossilized form. It is a sacred place for me. I am in contact with the adventure of the whole earth. And yet I remind you that we are in an urban environment ...
Une vie ancienne
Voici le coquillage fossilisé que j'ai photographié à partir d'une pierre ornementale servant au terrassement d'une des tours des résidences de la presqu'île. Il s'agit de Rostricellula plena datant de l'Ordovicien, Chazy, Groupe Laval, Membre de St-Martin. Le sous-sol de l'île en est plein. On en retrouve aussi au Centre de la Nature.
Here is the fossilized shell that I photographed from an ornamental stone used in the earthworks of the towers of the homes on the peninsula. This is Rostricellula plena from the Ordovician Chazy, Laval Group, Member of St. Martin. The basement of the island is full. You can also find those fossils in the Centre-de-la-Nature.
Pour en savoir plus sur l'Ordovicien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordovicien
Pour en savoir plus sur la structure géologique de Laval :
http://www.mrnf.gouv.qc.ca/laval/mines/mines-structure.jsp
Roches du fond de l'eau
J'aime observer les roches du fond des eaux boueuses et riches en limon du printemps. L'île est entourée et bâtie sur des roches fossilifères. Donc lorsque je regarde ces pierres, ce sont de véritables cathédrales englouties. Chaque roche est un livre ouvert sur la vie des fonds marins de la préhistoire.
I like to observe the rocks from the bottom of muddy water and silt-rich spring. The island is surrounded by and built on fossil rocks. So when I look at these stones, they are real cathedrals swallowed. Each rock is an open book on the life of the seabed of prehistory.
Elles sont revenues
Avec le printemps, la migration des outardes, et des oies sauvages annonce les temps doux. Elles se sont installées autour de l'île et de ma presqu'île. J'ai pris cette photo hier lors de ma marche.
With the spring migration of geese and wild geese announces warm. They moved around the island and my peninsula. I took this photo yesterday during my walk.
With the spring migration of geese and wild geese announces warm. They moved around the island and my peninsula. I took this photo yesterday during my walk.
samedi 18 avril 2009
Me retrouver ...
Nous sommes dans un monde dans lequel il faut savoir se positionner. a) Les tièdes sont rapidement laissés pour compte. b) Les mal lunés (mots clés, référencement, erreur de créneau) sont laissés en berne. c) Les superficiels sont rapidement reconnus. d) Les paresseux sont vite oubliés après quelques visites comportant les mêmes contenus. e) Les copistes sont évités. f) Les collectionneurs de listes d’adhérents sont évités comme la peste. Il faut simplement être soi même : - Être en mesure d’avoir ses opinions - Avoir des opinions articulées - Être en mesure de clairement formuler ses opinions - Posséder un véhicule adapté au public cible - Réseauter, réseauter, contacter, échanger et réseauter Nous ne devons pas demeurer en vase clos. Pour avoir du succès sur le net, il faut acquérir une seconde âme capable d’instinct et d’intuition. Il faut arriver à ressentir cet espèce de bruissement infini des choses, les points de convergence et de divergence et surtout ne pas aller à l’endroit où tous se ruent dans une recherche stérile de popularité, de nouveauté et de mode. Il faut aussi comme je le fais avec cette page, se ménager des sites de jardin intérieur dans lesquels on écrit d’abord pour soi même. Ici je n’ai pas d’abonnés. C'est d'abord pour me retrouver moi-même que j'écris.
Pierre
Pillow of winds
Mon coeur n'est pas si triste ce matin même si le coeur souffre de la perte des repères affectifs. La pluie ne tombe pas si drue. C'est un matin pluvieux de printemps entre le gris du ciel et les gouttes suspendues aux branches des arbres comme autant de prismes liquides. Et c'est un poème de Paul Verlaine...
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine
Printemps pluvieux
Je pense à cette vieille chanson peu connue de Salvatore Adamo. Ce n'est ni du Baudelaire ou du Rimbaud, le texte est simpliste et sans artifice mais cela exprime bien cette pluie printanière du dimanche, nimbée d'espoir, même si dans mon cas je suis seul et je ne recherche personne non plus.
Je m'en vais marcher sous la pluie.
J'AI FROID SOUS MON MANTEAU DE PLUIE
Dessine dans le gris du ciel
L'image d'un soleil
Et d'une touche d'irréel
Dessine un arc-en-ciel
J'ai froid sous mon manteau de pluie
Dessine un sourire à ma vie
A l'horizon de mes tempêtes
Dessine un coin d'azur
Viens accrocher un air de fête
Au plus noir de ces murs
Ces murs qui me cachent le jour
Ces murs qui me volent mon amour
Mais j'ai froid sous mon manteau de pluie
Dessine un soleil à ma vie
J'ai froid sous mon manteau de pluie
Dessine un soleil à ma vie
Sur la mer de la solitude
J'étais piètre marin
Mon Dieu, qu'il fut long le prélude
A ce merveilleux matin
Où l'amour s'est levé sur ma vie
Où je t'ai trouvée, ma jolie
J'ai froid sous mon manteau de pluie
Dessine un soleil à ma vie
Je pense aussi à ce vieux poème patriotique Breton de Paol Keineg que j'adorais entendre lu par Alan Stivell et accompagné par la harpe celtique .
HOMMES LIGES DES TALLUS EN TRANSE :
Il pleut sur les coqs de bruyère
Il pleut sur les constellations de bouleaux blancs
Il pleut sur les charrues matinales barbouillées de terre glaise
Il pleut sur le pain chaud au sortir des fours visités d'un gros feu tranquille
Il pleut sur le poitrail des chevaux rubiconds
Il pleut à verse sur la pelouse des toits lacustres baignés de merles et de bouvreuils
Il pleut sur les femmes obstinées à emplir les églises par l'entonnoir des porches
Il pleut sur les planchers d'aiguilles de sapin sur l'escalier des mousses remuées de salamandres
Il pleut sur le lac tranquille des âmes simples
Il pleut sur les hommes lourds et muets
Je m'éveille
Et je m'assois sur les talus limpides
Et je m'installe sur la fesse des montagnes de laine
Et je compte
Et je compte
Las de l'exil
J'approche de la table, le banc
Et à la clarté des couteaux
Je laisse plonger en moi les racines du pain
Plus loin que les matins de globules rouges
Plus loin que le sang caillé des bruyères où rament les éperviers
Plus loin que les lièvres blancs et gris et que les cheminées qui reprennent haleine
Plus loin que les courts matins d'hiver qui voient passer dans l'œil des enfants la caresse des étangs sauvages
Plus loin que les chevaux qui hennissent rouge au cœur des patries effilochées
Plus loin que la végétation des colères inextricables qui lancent leurs lianes parmi les hommes en démolition
Plus loin que les migraines veloutées qui grattent et qui mordent
Plus loin que les aurores boréales brûlées de banquises à la rencontre des pays de rosée
Plus loin que les destins limés à ras de rotule
Plus loin que la braise flambante de l'œil
LE SILENCE
Le champ clos du silence
La fermentation du silence
Qui butte contre les vitres
Hommes je vous parle d'un temps qui nous appartenait plus
Mais d'un temps artésien qui sourd au moindre coup de pioche
Je vous parle du temps où l'on bâtissait les forêts
Du temps où chaque fleur recevait des hommes le sel du langage
Du temps où cette terre était hantée d'un peuple solennel
C'était du temps où l'homme était un frère pour l'homme
Où les hommes se disaient bonjour du haut de leurs collines
Où les hommes chaque matin saluaient le lait de la pluie
J'ai compté
La rose du ciel vert
Les nasillements d'hirondelles à ras de cheminée
Les impulsions d'aubes feuillues chez les hommes qui naissent à eux-mêmes
La dépossession d'une patrie entière
Et au bout de l'océan
Les cocons de nuit
La course droite des sangliers
La plainte des moissons moisies tramées d'insectes vidés
Au bout de l'océan
Les campagnes fugueuses et les villages en quinconce débordant du fatras des moissons
Au bout de l'océan
Le poil humide des chevaux de cristal
Le corail des lavoirs et des sources
Les chiens roux lisses de sommeil
Au bout de l'océan
La machine des bocages explosifs
Les gradins de l'aurore parmi les arbres craquants
Au bout de l'océan
Le rire des sauterelles
Le maquis des congres et des lamproies
La connaissance ininterrompue de la mort
Au bout de l'océan
L'établissement des hommes lucides
Inventant une patrie délibérée
Dressant sur les promontoires des villes de pierre des animaux de chair
Au bout de l'océan
Les reflets battus d'oiseaux rares
Le sifflement de la vapeur dans les poumons et les poignets tendus
Au bout de l'océan
La confusion des paroles et des gestes
La Visitation d'étranges bêtes brûlantes agitées de soubresauts
La Visitation massive de boules de feu
JE TE CRIE PAYS
Pour tes éblouissements d'yeux dardés
Pour tes contrebandes de chaleurs farouches
Tes généalogies engluées
Tes granits poreux et glacés
Je te crie pays
Pour tes fouillis de luzerne à fleur de peau
Tes pur-sang purulents qui verdoient de sulfure
Tes murs d'écurie écrasés par le coups de pied des chevaux
Pour vous tous qui êtes moi
Ou plus encore
Vous tous qui êtes plus que moi
Et je vous entends tourbillonner dans la dérive des silences giclés
ET JE CRIE
Suicides mauves
Derrière les persiennes clauses
Enfants rachitiques que l'on repousse du bout du pied
Hommes qui traversez la vie comme on traverse un long tuyau humide
Paysans coagulés tronc à tronc conduisant de la voix les ruées des troupeaux
Soleils que l'on dirige à bout portant contre le cœur des chevaux
J'ai vu mourir dans la nuit blonde
Les enfants couleur de nacre et les filles brunes surgies du lait
J'ai vu tomber par touffes l'ardoise des toits inertes
J'ai vu proliférer les marécages aux lèvres des collines
Il faisait un temps de flammes vertes
Un temps de poussière d'acier
Un temps d'yeux germés
Et j'ai vu sous les portières du Ponant
S'effriter les enfants pâles et dilatés
Lourds héritages de fatigue
D'espoirs séquestrés
De forêts en gestation
Chroniques blettes de chanteurs vibrant dans la lumière des branches
Pays de paille grise
Pays d'humidité redoublant de violence
Pays d'attente et d'éboulis
Je contemple ce pays bâti de côtes et de criques
Cerné de climats douceâtres
Traqué de tourbes révolues
Outrepassé de tumeurs pâles et de pustules
Où il n'y a pas de place pour le paysan seigneur des terres immobiles
Pour le prolétaire en usine combattant les négoces et les engrenages féroces
Soudain nous prend en route
Le mal taillé en coin
Le mal qui vrille et qui taraude
Le mal qui fore et qui perfore
Le mal qui force chaque pore
Le mal mèche de tarière
Le mal douleur de vilebrequin
LE MAL DU PAYS NATAL
Mes frères, mes frères
Hommes brûlants plantés d'épines
Hommes tranchants à l'écoute des séismographes
Hommes de mon pays et d'ailleurs
Buvez aux geysers de l'humanité
Appareillez pour de grands hommes lourds de justice
Rassemblez vos propos acérés depuis la pulsation des estuaires
Jusqu'aux profondeurs de l'étable
Hommes simples assis dans votre étable fermée
Hommes empêtrés de tabous et d'interdits
Je vous entends pourtant crépiter dans les flammes dévorantes de l'esprit
Hommes liges des talus en transe et des villages abandonnés
Hommes brodés urinant le long des fossés
Hommes de vieilles candeurs célébrant des divinités aux joues roses et fanées
Et vous aussi, hommes des villes collectionneurs de meubles et d'ustensiles
Hommes émaciés pourrissant sur la muqueuse des villes étrangères
Vous partagez nos démangeaisons de liberté
Hommes puissants disputant la sérénité de l'orgue et des esplanades
Hommes croustillants héritiers de toutes lèpres et de toutes famines
Hommes trop humiliés les poings fermés de fureur
Terrés dans le tanin de vos chairs meurtries
Il n'y a pas de passé en Bretagne
Seulement un imperceptible mouvement des lèvres
Au détour de petites phrases anodines et friables
Seulement un présent de grossières en justice
Un avenir barré de violence et de poussière
Il n'y a pas de passé en mon pays
Sinon un bourdonnement d'hommes réfractaires
Je revois les genêts sur l'urine sèche
Les manoirs de quartz entourés de haies
Mais je ne peux m'asseoir longtemps dans l'herbe
Les déportations massives continuent
Nous avons chaud à nos fleuves
Nous avons chaud à nos relents d'alcool
Nous sommes un peuple hauts fourneaux
Un peuple coulé d'aubépine
Nous ne capitulons pas
Je m'arrête près des herses et des rouleaux
Je mâche mes premières pousses de liberté
J'ouvre l'éventail des champs labourés
Et notre peuple accompli soudain des révolutions étincelantes à la face du monde
Un peuple vaincu s'exerce au maniement des marées montantes
Je les vois qui s'assemblent tous sur les places
Bûcherons de l'aube arrimés aux cotres du soleil
Défricheurs herbus et ruminants jetant les grappins dans un passé interdit
Ecoliers ternes et appliqués établissant soudain des relations de cause à effet
Ouvriers analogues s'éveillant avec lenteur au creux des faubourgs crispés
Grappes de femmes lourdes enracinées dans la douleur des hommes
Ouvriers en grève exigeant droit de regard et de pression sur les tubulures du pays
Colleurs d'affiches, vendeurs de journaux, distributeurs de tracts, porteurs de pancartes
Etudiants insolents et nerveux se dérobant avec véhémence
Aux haleines fétides, aux visages craquelés
Ecoliers rieurs éprouvant du pied le fragile équilibre de l'eau et du feu
Syndicalistes vingt fois licenciés aux gestes robustes d'hommes mesurant l'éternité
Paysans matraqués à bas de leur tracteur qui le soir sortent les livres précieux sur la table
Vous êtes la Bretagne qui vient au feu
Vous êtes la Bretagne qui s'ouvre aux vents du monde
Aujourd'hui je vous le dis
Nous allons procéder à des glissements de terrain
Il y aura des sursauts de lumière dans le brouillard des solitudes
Et l'angle des fenêtres écumera de fougères
Alors, nous nous installerons dans l'odeur des charpentes et le soulèvement des toitures
Pour des émeutes de tendresse
Aujourd'hui je vous le dis
Un peuple nouveau émerge lentement qui se ménage des moissons exemplaires
Un peuple nouveau se dégage des siècles gluants
Ce pays chloroformé
Ce pays bruissant d'espoirs clandestins
Rouvre les yeux sur les banlieues surmarines
Que naissent en moi les pluies câlines
Pour humecter les campagnes polychromes
Que saignent les fougères fripées pour le plaisir des hommes qui tâtonnent
Qu'éclatent les bouches captives de mon peuple enfanteur d'hirondelles
Que se redressent les maisons arrachées à la matrice des frondaisons liquides
Que s'éveille mon peuple aux quatre coins du monde matinal
Je m'en vais marcher sous la pluie.
J'AI FROID SOUS MON MANTEAU DE PLUIE
Dessine dans le gris du ciel
L'image d'un soleil
Et d'une touche d'irréel
Dessine un arc-en-ciel
J'ai froid sous mon manteau de pluie
Dessine un sourire à ma vie
A l'horizon de mes tempêtes
Dessine un coin d'azur
Viens accrocher un air de fête
Au plus noir de ces murs
Ces murs qui me cachent le jour
Ces murs qui me volent mon amour
Mais j'ai froid sous mon manteau de pluie
Dessine un soleil à ma vie
J'ai froid sous mon manteau de pluie
Dessine un soleil à ma vie
Sur la mer de la solitude
J'étais piètre marin
Mon Dieu, qu'il fut long le prélude
A ce merveilleux matin
Où l'amour s'est levé sur ma vie
Où je t'ai trouvée, ma jolie
J'ai froid sous mon manteau de pluie
Dessine un soleil à ma vie
Je pense aussi à ce vieux poème patriotique Breton de Paol Keineg que j'adorais entendre lu par Alan Stivell et accompagné par la harpe celtique .
HOMMES LIGES DES TALLUS EN TRANSE :
Il pleut sur les coqs de bruyère
Il pleut sur les constellations de bouleaux blancs
Il pleut sur les charrues matinales barbouillées de terre glaise
Il pleut sur le pain chaud au sortir des fours visités d'un gros feu tranquille
Il pleut sur le poitrail des chevaux rubiconds
Il pleut à verse sur la pelouse des toits lacustres baignés de merles et de bouvreuils
Il pleut sur les femmes obstinées à emplir les églises par l'entonnoir des porches
Il pleut sur les planchers d'aiguilles de sapin sur l'escalier des mousses remuées de salamandres
Il pleut sur le lac tranquille des âmes simples
Il pleut sur les hommes lourds et muets
Je m'éveille
Et je m'assois sur les talus limpides
Et je m'installe sur la fesse des montagnes de laine
Et je compte
Et je compte
Las de l'exil
J'approche de la table, le banc
Et à la clarté des couteaux
Je laisse plonger en moi les racines du pain
Plus loin que les matins de globules rouges
Plus loin que le sang caillé des bruyères où rament les éperviers
Plus loin que les lièvres blancs et gris et que les cheminées qui reprennent haleine
Plus loin que les courts matins d'hiver qui voient passer dans l'œil des enfants la caresse des étangs sauvages
Plus loin que les chevaux qui hennissent rouge au cœur des patries effilochées
Plus loin que la végétation des colères inextricables qui lancent leurs lianes parmi les hommes en démolition
Plus loin que les migraines veloutées qui grattent et qui mordent
Plus loin que les aurores boréales brûlées de banquises à la rencontre des pays de rosée
Plus loin que les destins limés à ras de rotule
Plus loin que la braise flambante de l'œil
LE SILENCE
Le champ clos du silence
La fermentation du silence
Qui butte contre les vitres
Hommes je vous parle d'un temps qui nous appartenait plus
Mais d'un temps artésien qui sourd au moindre coup de pioche
Je vous parle du temps où l'on bâtissait les forêts
Du temps où chaque fleur recevait des hommes le sel du langage
Du temps où cette terre était hantée d'un peuple solennel
C'était du temps où l'homme était un frère pour l'homme
Où les hommes se disaient bonjour du haut de leurs collines
Où les hommes chaque matin saluaient le lait de la pluie
J'ai compté
La rose du ciel vert
Les nasillements d'hirondelles à ras de cheminée
Les impulsions d'aubes feuillues chez les hommes qui naissent à eux-mêmes
La dépossession d'une patrie entière
Et au bout de l'océan
Les cocons de nuit
La course droite des sangliers
La plainte des moissons moisies tramées d'insectes vidés
Au bout de l'océan
Les campagnes fugueuses et les villages en quinconce débordant du fatras des moissons
Au bout de l'océan
Le poil humide des chevaux de cristal
Le corail des lavoirs et des sources
Les chiens roux lisses de sommeil
Au bout de l'océan
La machine des bocages explosifs
Les gradins de l'aurore parmi les arbres craquants
Au bout de l'océan
Le rire des sauterelles
Le maquis des congres et des lamproies
La connaissance ininterrompue de la mort
Au bout de l'océan
L'établissement des hommes lucides
Inventant une patrie délibérée
Dressant sur les promontoires des villes de pierre des animaux de chair
Au bout de l'océan
Les reflets battus d'oiseaux rares
Le sifflement de la vapeur dans les poumons et les poignets tendus
Au bout de l'océan
La confusion des paroles et des gestes
La Visitation d'étranges bêtes brûlantes agitées de soubresauts
La Visitation massive de boules de feu
JE TE CRIE PAYS
Pour tes éblouissements d'yeux dardés
Pour tes contrebandes de chaleurs farouches
Tes généalogies engluées
Tes granits poreux et glacés
Je te crie pays
Pour tes fouillis de luzerne à fleur de peau
Tes pur-sang purulents qui verdoient de sulfure
Tes murs d'écurie écrasés par le coups de pied des chevaux
Pour vous tous qui êtes moi
Ou plus encore
Vous tous qui êtes plus que moi
Et je vous entends tourbillonner dans la dérive des silences giclés
ET JE CRIE
Suicides mauves
Derrière les persiennes clauses
Enfants rachitiques que l'on repousse du bout du pied
Hommes qui traversez la vie comme on traverse un long tuyau humide
Paysans coagulés tronc à tronc conduisant de la voix les ruées des troupeaux
Soleils que l'on dirige à bout portant contre le cœur des chevaux
J'ai vu mourir dans la nuit blonde
Les enfants couleur de nacre et les filles brunes surgies du lait
J'ai vu tomber par touffes l'ardoise des toits inertes
J'ai vu proliférer les marécages aux lèvres des collines
Il faisait un temps de flammes vertes
Un temps de poussière d'acier
Un temps d'yeux germés
Et j'ai vu sous les portières du Ponant
S'effriter les enfants pâles et dilatés
Lourds héritages de fatigue
D'espoirs séquestrés
De forêts en gestation
Chroniques blettes de chanteurs vibrant dans la lumière des branches
Pays de paille grise
Pays d'humidité redoublant de violence
Pays d'attente et d'éboulis
Je contemple ce pays bâti de côtes et de criques
Cerné de climats douceâtres
Traqué de tourbes révolues
Outrepassé de tumeurs pâles et de pustules
Où il n'y a pas de place pour le paysan seigneur des terres immobiles
Pour le prolétaire en usine combattant les négoces et les engrenages féroces
Soudain nous prend en route
Le mal taillé en coin
Le mal qui vrille et qui taraude
Le mal qui fore et qui perfore
Le mal qui force chaque pore
Le mal mèche de tarière
Le mal douleur de vilebrequin
LE MAL DU PAYS NATAL
Mes frères, mes frères
Hommes brûlants plantés d'épines
Hommes tranchants à l'écoute des séismographes
Hommes de mon pays et d'ailleurs
Buvez aux geysers de l'humanité
Appareillez pour de grands hommes lourds de justice
Rassemblez vos propos acérés depuis la pulsation des estuaires
Jusqu'aux profondeurs de l'étable
Hommes simples assis dans votre étable fermée
Hommes empêtrés de tabous et d'interdits
Je vous entends pourtant crépiter dans les flammes dévorantes de l'esprit
Hommes liges des talus en transe et des villages abandonnés
Hommes brodés urinant le long des fossés
Hommes de vieilles candeurs célébrant des divinités aux joues roses et fanées
Et vous aussi, hommes des villes collectionneurs de meubles et d'ustensiles
Hommes émaciés pourrissant sur la muqueuse des villes étrangères
Vous partagez nos démangeaisons de liberté
Hommes puissants disputant la sérénité de l'orgue et des esplanades
Hommes croustillants héritiers de toutes lèpres et de toutes famines
Hommes trop humiliés les poings fermés de fureur
Terrés dans le tanin de vos chairs meurtries
Il n'y a pas de passé en Bretagne
Seulement un imperceptible mouvement des lèvres
Au détour de petites phrases anodines et friables
Seulement un présent de grossières en justice
Un avenir barré de violence et de poussière
Il n'y a pas de passé en mon pays
Sinon un bourdonnement d'hommes réfractaires
Je revois les genêts sur l'urine sèche
Les manoirs de quartz entourés de haies
Mais je ne peux m'asseoir longtemps dans l'herbe
Les déportations massives continuent
Nous avons chaud à nos fleuves
Nous avons chaud à nos relents d'alcool
Nous sommes un peuple hauts fourneaux
Un peuple coulé d'aubépine
Nous ne capitulons pas
Je m'arrête près des herses et des rouleaux
Je mâche mes premières pousses de liberté
J'ouvre l'éventail des champs labourés
Et notre peuple accompli soudain des révolutions étincelantes à la face du monde
Un peuple vaincu s'exerce au maniement des marées montantes
Je les vois qui s'assemblent tous sur les places
Bûcherons de l'aube arrimés aux cotres du soleil
Défricheurs herbus et ruminants jetant les grappins dans un passé interdit
Ecoliers ternes et appliqués établissant soudain des relations de cause à effet
Ouvriers analogues s'éveillant avec lenteur au creux des faubourgs crispés
Grappes de femmes lourdes enracinées dans la douleur des hommes
Ouvriers en grève exigeant droit de regard et de pression sur les tubulures du pays
Colleurs d'affiches, vendeurs de journaux, distributeurs de tracts, porteurs de pancartes
Etudiants insolents et nerveux se dérobant avec véhémence
Aux haleines fétides, aux visages craquelés
Ecoliers rieurs éprouvant du pied le fragile équilibre de l'eau et du feu
Syndicalistes vingt fois licenciés aux gestes robustes d'hommes mesurant l'éternité
Paysans matraqués à bas de leur tracteur qui le soir sortent les livres précieux sur la table
Vous êtes la Bretagne qui vient au feu
Vous êtes la Bretagne qui s'ouvre aux vents du monde
Aujourd'hui je vous le dis
Nous allons procéder à des glissements de terrain
Il y aura des sursauts de lumière dans le brouillard des solitudes
Et l'angle des fenêtres écumera de fougères
Alors, nous nous installerons dans l'odeur des charpentes et le soulèvement des toitures
Pour des émeutes de tendresse
Aujourd'hui je vous le dis
Un peuple nouveau émerge lentement qui se ménage des moissons exemplaires
Un peuple nouveau se dégage des siècles gluants
Ce pays chloroformé
Ce pays bruissant d'espoirs clandestins
Rouvre les yeux sur les banlieues surmarines
Que naissent en moi les pluies câlines
Pour humecter les campagnes polychromes
Que saignent les fougères fripées pour le plaisir des hommes qui tâtonnent
Qu'éclatent les bouches captives de mon peuple enfanteur d'hirondelles
Que se redressent les maisons arrachées à la matrice des frondaisons liquides
Que s'éveille mon peuple aux quatre coins du monde matinal
The mountain has a soul
I came across an old text made by Carey Schwaber published in 2005 : Don't Rely On Just One Method For Distributed Access To Development Assets.
It gave me the idea to put my own words into it and to express something about life as we look at a mountain. I am very lucky because Montreal is a city surrounding a nice rounded aged mountain. During the winter the mountain seems devastated because most of the trees are leafless but in the summer time, the montain is gorgeous : surrounded by the peacefull crowds of the International Jazz Festival. The best time of the year to look at Mount Royal is during the colourfull fall season. There you can enjoy all the graces of Life and all the splendours of the physical environment. In fact Montreal is a beautifull city because the mountain has a soul.
So here is my reflexion :
Providing access to the most efficient philosophical and physical systems in order to gain success and happiness in life like the psychological approach, the reiki, accupuncture, energetic massages, zen, yoga, meditation, the Secret, sports and training, positivism are far more challenging for individuals than many organizations. In fact, it should be completely different but the reality is really different.
Today's softwares are the blood cells of every configurated management units. They pump digital solutions in support of a variety of approaches in the distributed access of their enterprize services.
It defines the interface with each employee and each client. We live in a world of pixels and you will be totally well served if you have a microchip soul. We will take care of your design, we will develop a lucrative market for you in a sophisticated approach in a real-time, cost-effective, high-quality digital image manipulation integrated circuit solution.
As the excellent Carey Schwaber says : The suitability of each approach depends principally on the nature of the development shop's distribution — a main site with a few smaller sites, equal distribution across several sites, many sites with just a few people, or some combination thereof. Heterogeneously distributed shops will require multiple kinds of support for distributed access. And because the distribution of development shops usually becomes more diverse with time, forward-looking shops will adopt SCM tools that solve the problem of distributed access in multiple ways.
There is no universal approach in Life, you will encounter billions of every day problems wich requires adaptation on an every day (I should have said : every minute) basis.
Please don’t take The Secret, a psychological therapy, a medical treatment as a definitive solution for the cancer of loneliness. Keep your eyes open and look at the horizon as largely, as wide openly as you can.
If you are looking for a secret : you will find that there is no secret at all.
The secret is inside your soul, in your heart. No book, no guru, no master, no doctor, no leader will make you cross the river of your personal pain and struggle if you don’t accept to love and cherish yourself : and I mean your own self., your inner self, your profound self (the one you never share with others because at this level there are no sentences, no words : just a pure energy).
I leave you with nothing but a chinese poem by Li Bai :
Alone Looking at the Mountain
All the birds have flown up and gone;
A lonely cloud floats leisurely by.
We never tire of looking at each other -
Only the mountain and I.
Pierre
Wooden Planes
Here is one of my favorite Jimmy Web song sang by Art Garfunkel on an old album called Waternark.
To listen to the song :
http://listen.grooveshark.com/#/song/Wooden_Planes/4288659
Wooden planes (Jimmy Webb)
Wooden Planes,
Propeller's spinning in the
West Texas wind,
We ran behind
You know we laughed, we thought
our little flight would never end
You were my brother and I,
I knew you were my friend
I wish we
were chasing after wooden
airplanes....once again
The road's been long
You know I've done some good, and
yes, I guess I've done some bad,
I've sung my song
You know sometimes I swear I think
I've gone completely mad.
If the story of my life ever makes
you sad
Remember when
we were a chasing after wooden
airplanes
Yes, I believe that was the finest time
To listen to the song :
http://listen.grooveshark.com/#/song/Wooden_Planes/4288659
Wooden planes (Jimmy Webb)
Wooden Planes,
Propeller's spinning in the
West Texas wind,
We ran behind
You know we laughed, we thought
our little flight would never end
You were my brother and I,
I knew you were my friend
I wish we
were chasing after wooden
airplanes....once again
The road's been long
You know I've done some good, and
yes, I guess I've done some bad,
I've sung my song
You know sometimes I swear I think
I've gone completely mad.
If the story of my life ever makes
you sad
Remember when
we were a chasing after wooden
airplanes
Yes, I believe that was the finest time
jeudi 9 avril 2009
Le Château de Sable - The Sand Castle
mercredi 8 avril 2009
Gabriel Millaire's grave
Je viens d’une famille catholique très religieuse. Voici la tombe de Gabriel Millaire : le prêtre qui avait célébré mes fiançailles. C’était un homme bon qui était toujours de bonne humeur. Je me souviens de son rire sonore.Une des bibliothèques dans ma maison a été fabriquée par lui à partir du bois recyclé d'ancien confessionnaux. Étrange mais très solide.
I come from a very religious Catholic family. Here is the tomb of Gabriel Millaire: the priest who had celebrated my engagement. He was a good man who was always in a good mood. I remember his intense laugh. One bookshelf, in my house, was built by him from wood recycled from old confessionals. Strange but very solid.
I come from a very religious Catholic family. Here is the tomb of Gabriel Millaire: the priest who had celebrated my engagement. He was a good man who was always in a good mood. I remember his intense laugh. One bookshelf, in my house, was built by him from wood recycled from old confessionals. Strange but very solid.
The cork of the trees
Knots and scars
J’adore le jeu des nœuds et des cicatrices dans les écorces des arbres. Ils me font penser aux cicatrices psychologiques laissées par la vie. Elles finissent par faire partie de la beauté de chaque être.
I love the patterns of knots and scars in the bark of trees. They make me think of the psychological scars left by life. Eventually it becomes part of the beauty of every human being.
I love the patterns of knots and scars in the bark of trees. They make me think of the psychological scars left by life. Eventually it becomes part of the beauty of every human being.
L'édifice de la Société des Missions Étrangères.
Voici le vieil édifice de la Société des Missions Étrangères. Je me rappelle quand j’étais jeune qu’il était bordé par un boisé dans lequel se trouvait une érablière et une cabane à sucre. Il y avait aussi une patinoire et les jeunes religieux y jouaient au hockey. Il existe encore un terrain de tennis sur terre battue utilisé par les missionnaires.
Here is the old building of the Society of Foreign Missions. I remember when I was young it was bordered by a wooded area in which there was a sma;; maple forest and a sugar shack. There was also an ice rink and young religious were playing hockey. There is still a tennis court on clay used by the missionaries.
Here is the old building of the Society of Foreign Missions. I remember when I was young it was bordered by a wooded area in which there was a sma;; maple forest and a sugar shack. There was also an ice rink and young religious were playing hockey. There is still a tennis court on clay used by the missionaries.
Sommet de la chapelle
Voici le sommet de la chapelle des pères de la Société des Missions Étrangères cachée derrière les branches sans feuilles des arbustes du début d’Avril. Cette chapelle est inondée de voix durant l’été lors du festival international de musique chorale de Laval.
Cette chapelle et celle des religieuses Missionnaires de l’Immaculée Conception est un des volets de mon âme. Cette presqu’île est un îlot sacré pour moi. C’est le temple de mes larmes, de ma solitude, de mon vécu de souffrance ainsi que de mes joies. Quand je marche sur cette terre labourée par deux cimetières, je touche la Terre et la Terre me touche.
Here is the top of the chapel of the Fathers of the Society of Foreign Missions hidden behind the leafless branches shrubs of the beginning of April. The chapel us flooded with vooces during the summer at the International Festival of Choral Music in Laval.
This chapel and of chapel of the Missionaries of the Immaculate Conception are part of my soul. This peninsula is an sacred land for me. This is the temple of my tears, my loneliness, my experience of suffering and my joys. When I walk on this earth tilled by two cemeteries, I touch the Earth and the Earth touches me.
mardi 7 avril 2009
Spiritual elevation
It reminds me of the lighthouses along the coast of Gaspesia : the real ones. I am blessed by life to live on an island altough this Island is a modern town. Cela me rappelle les phares le long de la côte de la Gaspésie: les vrais. Je suis béni par la vie, à vivre sur une île, bien que cette île est une ville moderne.
The small lighthouse at the end of the peninsula
The small decorative lighthouse is standing proudly in this April sky. It watches over my dreams and gives me a place of spiritual rest. This little peninsula is part of my soul and allows me to recharge my energy, breathing the fresh air of this edge lined with trees.Le petit phare décoratif se tient fièrement dans le ciel d'avril. Il veille sur mes rêves et me donne un lieu de repos spirituel. Cette petite péninsule est une partie de mon âme et me permet de recharger mon énergie, de respirer l'air frais de ce cet enlignement bordé d'arbres.
An April sunday rainy day on the boardwalk
I like this old wooden boardwalk wich is a riverwalk around the small peninsula of the Society of Foreign Missions (Société des Missions Étrangères) near Rivière des Praires (name of the river) between the islands of Montreal and Laval. J'aime ce vieux chemin de planches en bois qui est une promenade de rivière autour de la petite presqu'île de la Société des Missions étrangères, près de Rivière des Prairies, entre les îles de Montréal et de Laval.
If I could...
If I could have asked Life for a favor, before my soul came inside my body at the moment of my birth about a specific location I would have said that I want to live in North America in an area so specific in itself that it is a country inside a great country. I would have expressed the will to live in a large island wich is part of an archipelago, and the opportunity to work in the neighboring island at the center of which lies a mountain. I would have chosen an urban area.
I would have expressed the will to be bilingual french and english for the culture and the sciences. And by chance I would have taken long walks in a peninsula a few minutes from my house.
My country is Canada and I am Québécois. So I live in Quebec: a territory so special that it is a francophone country inside the great canadian territory. Quebec is a vast geographical area corresponding to more than four times the size of France. I was born in an island that is part of the Hochelaga Archipelago. I'm in the urban environment of Laval and Montreal This blog is the result of my thoughts when I'm walking in the peninsula that borders the center of the south shore of my island.
Si je pouvais avoir demandé une faveur à la vie, avant que mon âme soit venue dans mon corps au moment de ma naissance sur un endroit précis, j'aurais dit que je veux vivre en Amérique du Nord dans un domaine aussi spécifique en lui-même qu'il s'agit d'un pays dans un grand pays. Je voudrais avoir exprimé la volonté de vivre dans une grande île qui fait partie d'un archipel, et la possibilité de travailler dans l'île voisine au centre duquel se trouve une montagne. J'aurais choisi une zone urbaine.
J'aurais exprimé la volonté d'être bilingue français et anglais à cause de la culture et des sciences. Et j'autais demandé d'avoir la chance de pouvoir prendre de longues promenades dans une presqu'île à quelques minutes de ma maison.
Mon pays est le Canada et je suis Québécois. Alors je vis au Québec: un territoire si particulier qu'il est un pays francophone à l'intérieur du grand territoire canadien. Québec est une vaste zone géographique correspondant à plus de quatre fois la taille de la France. Je suis né dans une île qui fait partie de l'archipel d'Hochelaga. Je suis dans l'environnement urbain de Laval et de Montréal Ce blog est le résultat de mes réflexions lorsque je marche dans la presqu'île qui borde le centre de la rive sud de mon île.
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